„Les accords d’Helsinki 1974 et son Acte final 1975 marquent un tournant historique pour la Lettonie. Les dix points du «décalogue» d’Helsinki rappellent l’égalité souveraine et le respect des droits, l’abstention de l’usage de la force armée et la sauvegarde de l’intégrité territoriale,” a affirmé Mme Mūrniece, Présidente de la Saeima, en s’adressant aux participants de la Conférence consacrée au 40e anniversaire des accords d’Helsinki, organisée par le Mouvement européen Lettonie et la Saeima.
„Le processus d’Helsinki est étroitement lié au restauration de l’indépendance de la Lettonie. Il a donné un espoir aux pays baltes, montrant que l’ouest refuse de reconnaitre la répartition géopolitique mise en place de force suite à la Seconde guerre mondiale. Les accords ont posé clairement des principes dont reconnaissance a laissé la plus forte impression à ceux qui vivaient derrière le rideau de fer,” a souligné la Présidente.
Elle a signalé que l’objectif des accords était de promouvoir l’unité des États et leur souveraineté, les libertés individuelles, notamment de pensée, de conscience et de religion. Dans le milieu des années 1980, les idéalistes et les activistes politiques ont commencé à mettre en œuvre ces accords dans les pays baltes.
„Je voudrais saluer le courage humain et civique de Mme Lidija Doroņina-Lasmane, membre du groupe Helsinki 86, présente dans la salle, qui a participé au rapprochement de la restauration de l’indépendance de la Lettonie,” a-t-elle dit.
Les principes des accords d’Helsinki ont passé l’épreuve du temps, toutefois, vu les nouveaux défis pour l’Europe, il est nécessaire de les sauvegarder, a-t-elle noté.
„La question de portant sur l’Ukraine, le Haut-Karabah, l’Ossétie du Sud, l’Abkhazie, le nombre de conflits dans le voisinage demeure élevé. C’est pourquoi nous devons faire tout pour remettre à l’ordre du jour les sujets internationaux et vivre conformément aux principes établis dans les accords existants,” a-t-elle souligné, en poursuivant que „le cas de la Crimée constitue un signal d’alarme. L’Europe ne devrait pas rejeter l’idée que la Crimée peut représenter la première étape pour les futures actions de la Russie.”
La Présidente de la Saeima a confirmé que l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) est un acteur important qui permet la mise en commun des ressources et de travailler ensemble dans le but commun : „l’OSCE essaie de résoudre les conflits prolongés, il n’a y pas d’autre organisation qui pourrait exercer mieux cette tâche. L’OSCE a acquis une énorme expérience dans ses missions.”
M. Jo Leinen, député européen, président du Mouvement européen a participé à cette conférence ; la conférence a été animé par M. Andris Gobiņš, président du Mouvement européen Lettonie.
Au début de la conférence, Mme Lidija Doroņina-Lasmane, combattante de la liberté lettonne, a partagé ses souvenirs et le vécu avant et après la signature des accords d’Helsinki.
À la fin de la conférence, Mme Inese Lībiņa-Egnere, adjointe de la présidente de la Saeima, a tenu ses propos.
Il y a quarante ans, le premier août 1975, après la signature des accords d’Helsinki, la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe a été établie ; devenue ultérieurement l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), elle joue aujourd’hui, en coopérant avec l’UE, un rôle important dans le maintien de la paix et de la sécurité en Europe.
Service de presse de la Saeima