Jeudi 9 septembre, le Bureau de l’Assemblée balte (AB), réuni lors du Conseil consultatif de l’AB à Vilnius, a adopté une communication sur les attaques hybrides du régime du Président de la Biélorussie Alexandre Loukachenko, réalisées à l’encontre de la Lituanie, la Lettonie et la Pologne. La communication appelle les institutions de l’Union européenne (UE) à répondre plus rigoureusement à la violence et aux attaques du régime de Loukachenko, et à rechercher des solutions durables en vue de surmonter une nouvelle crise migratoire aux frontières extérieures de l’UE.
La communication énonce que, par les attaques récentes contre la Lituanie, la Lettonie et la Pologne, le régime de Loukachenko se livre à une agression massive et commet des violations du droit international. Ce régime a démontré aux pays membres de l’UE qu’il ne craignait pas de menacer la sécurité des frontières extérieures de l’UE, et ces menaces ne doivent pas être ignorées. Il est essentiel que l’UE envoie un message clair que c’est une priorité et qu’aucune attaque hybride contre les États membres ne sera pas tolérée, font valoir les membres du Bureau de l’AB dans la communication.
Selon M. Jānis Vucāns, vice-président de l’AB, la communication du Bureau de l’AB prend fermement position pour la coopération entre les pays baltes à tous les niveaux de gouvernance et appelle nos pays à coopérer davantage, car l’histoire nous a appris que notre vrai force réside dans l’unité balte.
En se référant à la communication, il a fait valoir que les États baltes étaient déterminés à agir et que l’on ne pourrait pas les faire taire par l’intimidation; nos pays continueront de soutenir la liberté, la démocratie, l’état de droit, la société civile et le pluralisme de l’information, en apportant leur soutien sans réserve aux Biélorusses dans leurs efforts d’élire le Président légitime de la République.
La communication souligne que le régime de Loukachenko est devenu arbitraire, ne respecte pas la communauté internationale, est prêt à utiliser les vies humaines pour sauvegarder le pouvoir, ce qui est inadmissible. Les pays baltes, l’UE et la communauté internationale doivent faire des efforts conjoints pour rétablir la sécurité et la stabilité dans la région.
Selon la communication, les pays baltes et la Pologne démontrent activement leur soutien à la société civile biélorusse et à ses aspirations démocratiques pour choisir le gouvernement et l’avenir du pays depuis l’élection présidentielle frauduleuse en Biélorussie, tenue le 9 août 2020.
Service de presse de la Saeima