La sécurité de l’Europe et sa résilience économique sont aujourd’hui étroitement liées aux États-Unis, et la coopération transatlantique doit être renforcée, compte tenu des défis géopolitiques actuels. C’est ce qu’a souligné vendredi 28 novembre, lors de la session parlementaire du Benelux à Luxembourg, le président de l’Assemblée balte (AB) et chef de la délégation lettone, Jānis Vucāns.

M. Vucāns a indiqué que le partenariat entre l’Union européenne et les États-Unis a acquis une nouvelle dynamique ces dernières années, notamment dans les domaines du commerce et de la sécurité. « L’accord conclu en juillet de cette année sur les droits de douane a ravivé le commerce transatlantique, offrant stabilité et prévisibilité aux entreprises européennes. Cela renforce notre résilience économique à un moment où la situation mondiale devient de plus en plus complexe », a déclaré le président de l’AB.

En ce qui concerne la sécurité, M. Vucāns a souligné que les États-Unis ont historiquement été un partenaire important dans la région baltique. Les États-Unis n’ont pas reconnu l’occupation des pays baltes, ont soutenu le rétablissement de leur indépendance et assurent encore aujourd’hui une présence militaire essentielle. « Ces dernières années, le soutien apporté par les États-Unis, notamment le financement de l’Initiative de sécurité pour les pays baltes, qui a atteint 228 millions de dollars en 2024, a considérablement renforcé notre défense aérienne et nos capacités militaires », a-t-il déclaré.

L’unité transatlantique est particulièrement importante lorsqu’il est question de paix et de sécurité en Europe. Dans ce contexte, le président de l’AB a souligné que toute solution concernant l’Ukraine doit être fondée sur le droit international : « Le chemin vers la paix doit être juste et conforme au droit international – il doit respecter pleinement la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Aucun format de négociation ne doit être mis en œuvre sans l’accord de l’Ukraine ou au détriment de sa sécurité. »

M. Vucāns a indiqué que les États baltes réaffirment leur volonté d’être un partenaire actif dans la coopération transatlantique, y compris en s’engageant à atteindre des dépenses de défense équivalant à cinq pour cent du produit intérieur brut. « Notre sécurité est plus forte lorsque l’Europe et les États-Unis agissent de manière unie », a-t-il souligné.

Pour conclure, le président de l’AB a appelé à maintenir une approche unifiée tant sur les questions de sécurité que sur celles de l’économie : « En période d’instabilité mondiale, des partenariats solides sont plus importants que jamais. Ensemble, nous – les États baltes, le Benelux et les États-Unis – pouvons construire une Europe plus sûre et plus résiliente économiquement. »

Lors de la session parlementaire du Benelux, les discussions ont porté sur les nouveaux droits de douane de l’UE et des États-Unis, leur impact sur les économies des États membres, ainsi que sur le renforcement d’une approche commune dans la lutte contre la fraude fiscale et le blanchiment d’argent.

 Service de presse de la Saeima