Mme Zanda Kalniņa-Lukaševica, cheffe de la délégation lettone à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, a mis en exergue la nécessité de s’élever contre la propagande et à la désinformation malintentionnées, lors du débat sur la résolution intitulé Propagande et liberté d’information en Europe, à la session d’automne de l’Assemblée, mardi 1er octobre, à Strasbourg, France.

ʺLa propagande, ou l’une de ses composantes les plus fréquentes, à savoir, la manipulation de l’information et la désinformation, nous entoure chaque jour. La Russie attaque nos populations chaque jour et chaque minute. Cela est particulièrement évident lorsque l’on observe les tentatives de réduire le soutien des pays démocratiques à l’Ukraine ou les tentatives de détourner le peuple moldave de la voie de l’intégration dans l’Union européenneʺ, a-t-elle révélé intervenant devant l’Assemblée.

Nos adversaires utilisent diverses plateformes sociales pour saper, petit à petit et par des messages ciblés et des campagnes de manipulation, la confiance en la démocratie et ses institutions. Souvent, l’objectif des agents d’influence des pays tiers est d’accroître la polarisation de nos sociétés et les tensions entre les différents groupes sociales, a-t-elle indiqué. 

ʺPour protéger notre société et nos valeurs, nous devons lutter activement contre la désinformation délibérée. Il est donc urgent de développer des stratégies efficaces pour protéger la population et empêcher la propagation de la propagande et de la désinformationʺ, a-t-elle signalé.  

ʺDans ce combat, nous ne devons pas perdre nos valeurs, c’est-à-dire, ne pas mettre en péril la liberté d’expression ou la liberté d’information. C’est pourquoi il s’agit d’une tâche complexeʺ, a-t-elle noté.   Dans le même temps, une distinction stricte doit être faite entre les campagnes de désinformation malveillantes et la liberté d’expression, a souligné la députée.

Elle a fait valoir que la lutte contre la propagande ne pouvait pas être sous-estimée. Lorsque des actions dommageables spécifiques et ciblées sont menées contre le public, une réponse concrète et audacieuse est nécessaire.

L’Assemblée a approuvé le rapport sur la propagande et la liberté d’information en Europe, soulignant la nécessité de lutter contre la propagande néfaste de manière efficace et coordonnée. Le rapport recommande aux pays d’élaborer des stratégies qui tiennent compte des menaces, tout en protégeant fermement la liberté d’expression et d’information.

La coopération entre les secteurs des médias et d’Internet est essentielle pour contribuer au développement des sociétés démocratiques et pour lutter contre la propagande néfaste. En outre, il est important de garantir un environnement médiatique indépendant et crédible, y compris des médias de service public bénéficiant d’un soutien adéquat, indique l’Assemblée dans sa résolution adoptée le 1er octobre.

Jusqu’au 4 octobre, l’adjointe de la Présidente de la Saeima est à Strasbourg, France; elle y participe à la session d’automne de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.

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Service de presse de la Saeima