ʺL’objectif de croissance visant à doubler le PIB est ambitieux mais réalisable. Ce n’est qu’en fixant des priorités élevées que nous nous motivons à faire partie des pays développésʺ, a affirmé la Présidente de la Saeima, lors des débats de politique économique sur le programme de stabilité de la Lettonie pour 2024- 2028, jeudi 16 mai.
Pour atteindre l’objectif visé, à savoir, doubler le volume de l’économie au cours des dix prochaines années, il est prévu d’investir, dans l’économie, de fonds publics de manière ciblé lesquels, en attirant des investissements de divers fonds de l’Union européenne ainsi soutenant et stimulant, de manière substantielle, la productivité et la compétitivité de nos entreprises, a-t-elle indiqué.
ʺNous possédons un potentiel considérable en ce qui concerne l’intégration de l’intelligence artificielle et des technologies intelligentes dans la production, dans les exportations et dans l’éducation; nous avons la vision nécessaire s’agissant de l’exploitation et l’investissement dans le capital humain. Pour garantir une main-d’œuvre compétitive et qualifié, la formation de spécialistes de haut niveau dans le domaine de l’intelligence artificielle et le renforcement des connaissances en STEM à tous les niveaux de l’enseignement sont une priorité absolueʺ, a-t-elle souligné, en insistant sur la nécessité d’améliorer la législation et la réglementation pour rendre les conditions de travail plus souples, plus modernes et mieux adaptées au marché du travail global.
Mme Mieriņa a également noté que dans l’environnement géopolitique actuel, en développant de manière ciblée l’industrie de la sécurité, nous avons la possibilité de devenir un leader régional dans l’industrie militaire, en produisant des produits à double usage pour l’électronique, la chimie et les technologies environnementales. Ainsi, nous garantissons non seulement des emplois, mais aussi des exportations et un soutien sans faille à l’Ukraine.
Elle a initié de réviser régulièrement le programme de développement économique, en fonction des développements actuels, notamment d’inclure, dans les priorités de la politique économique, une composante de créativité et d’arts, et d’informer la Saeima des progrès atteints. ʺEn exportant nos valeurs culturelles nationales dans le monde, nous oublions souvent la contribution des investissements étrangers et des fonds dans la production de produits culturels et dans l’acquisition de la formation créativeʺ, a-t-elle fait valoir tout en appelant à réfléchir à la question de remplacer les STEM par les STEAM, complétant ainsi les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques avec les arts, ce qui favoriserait la pensée créative, les solutions novatrices et une plus grande valeur ajoutée.
ʺNous devons être concrets concernant nos objectifs et définir clairement la manière selon laquelle nous les atteindrons. Pour promouvoir une forte valeur ajoutée des biens, des produits et des services, nous devons investir dans la formation à la numérisation, à l’automatisation et à la robotisation, assurer un processus d’administration publique numérique, donner aux entreprises publiques la possibilité d’opérer sur les marchés d’exportation et d’attirer des ressources par le biais d’instruments du marché des capitaux, ainsi qu’investir dans la recherche et l’innovationʺ, a révélé la Présidente de la Saeima.
Service de presse de la Saeima