“La diplomatie parlementaire est une clé pour résoudre des problèmes complexes tels que le terrorisme international, la crise des réfugiés et des migrants, les conflits gelés et brûlants et la crise institutionnelle, des problèmes mondiaux nécessitant une réponse multilatérale et globale,” a affirmé M. Rihards Kols, président de la Commission des affaires étrangères, lors du débat annuel sur la politique étrangère à la Saeima, jeudi 26 janvier, en soulignant que les crises ont montré clairement que nous vivons désormais dans un monde façonné par la politique de force brutale”.
Il a salué la position active du parlement dans la politique étrangère nationale, ainsi que le rôle et l’importance croissants de la diplomatie parlementaire dans le renforcement de la paix et de la sécurité internationale.
M. Kols a révélé que les représentants parlementaires au sein des organisations internationales jouaient un rôle crucial quant à la promotion des intérêts nationaux sur la scène internationale, au choix des priorités politiques, à la responsabilisation des gouvernements et à l’établissement solide des fondements démocratiques pour la promotion de la paix, des droits de l’homme et de la coopération dans le monde.
“La position définie et exprimée publiquement par les parlements nationaux des États baltes, dont la Lettonie, sur l’évolution des événements ne doit pas être sous-estimée”, a-t-il noté mettant en exergue l’initiative des parlements letton et lituanien laquelle a contribué à l’adoption de la résolution de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe reconnaissant la Russie comme étant un régime terroriste.
“La réaction de l’Union européenne à l’agression militaire menée la Russie dépend dans une large mesure de l’efficacité des sanctions, et la légitimité à long terme de l’instrument lui-même dépend de sa mise en œuvre”, a indiqué M. Kols. L’application des sanctions devrait devenir une question de prestige et de réputation dans les États membres de l’Union et des moyens doivent être trouvés pour assurer une mise en œuvre plus stricte et plus fluide des sanctions, a-t-il révélé.
Il a souligné la nécessité de poursuivre les travaux concernant l’établissement d’un tribunal spécial chargé d’enquêter et de poursuivre les crimes d’agression commis par la Russie contre l’Ukraine, ainsi que de continuer à participer aux procédures judiciaires internationales contre la Russie pour les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité perpétrés en Ukraine. Il a souligné la nécessité de continuer à apporter le soutien politique, militaire, financier, humanitaire et économique à l’Ukraine dans sa lutte contre l’agression russe.
M. Kols a évoqué la coopération dans le format de pays baltique et le format Nordic-Baltic Eight (NB8) comme prioritaire, concernant le domaine de la politique étrangère. Il a appelé à la mise en place des formats synergiques de coopération régionale entre les pays baltes, la Pologne et les pays nordiques dans le cadre de la construction d’infrastructures communes, des marchés publics de défense et du développement de l’industrie militaire, afin de renforcer durablement la sécurité régionale.
Le président de la Commission des affaires étrangères a souligné le rôle essentiel de l’OTAN pour la sécurité et la défense en Europe et a exprimé son soutien aux initiatives de l’Union européenne visant à accroître la mobilité, la réaction et la coopération militaires.
Service de presse de la Saeima