Jeudi 12 janvier, la Saeima a soutenu, en lecture finale et à titre d’urgence, l’amendement de la loi sur la protection civile et la gestion des catastrophes. Celui-ci dispose que les opérateurs de réseaux mobiles doivent assurer un envoi simultané du message d’alerte à chaque personne.
Pour pouvoir envoyer un tel message à la population et aux institutions responsables, il est prévu que les opérateurs de communications électroniques, fournisseurs de services vocaux, assurent la compatibilité et l’interopérabilité de leurs réseaux avec le système national d’alerte précoce, en utilisant la technologie de diffusion cellulaire. La transmission des notifications d’alerte précoce sera assurée par les opérateurs à titre gratuit.
Selon les modifications de la loi, le service national de secours et de lutte contre l’incendie, après avoir reçu les informations sur les différents types de menaces ou de catastrophes, pourra assurer, par le système de diffusion cellulaire, l’alerte précoce, en utilisant l’opérateur de réseaux mobiles.
La technologie de diffusion cellulaire permet de réunir deux éléments du système d’alerte précoce: l’avertissement et l’information. Afin d’assurer les intérêts de la sécurité nationale et publique dans les divers situations de menace, toute personne se trouvant dans une zone de risque recevra simultanément les informations sur son téléphone portable, concernant l’accident ou la menace et leurs causes, ainsi que les informations sur les actions attendues. Selon le préambule du projet de loi, cela pourra être fait en quelques minutes, indépendamment de l’ampleur de la zone de risque et du nombre de destinataires dans la présente zone.
Le système de diffusion cellulaire permet d’envoyer simultanément des informations à un grand nombre d’utilisateurs de dispositifs mobiles. Cela concerne tous les utilisateurs de téléphones portables, quels que soient l'opérateur et le type de connexion, y compris les touristes utilisant un service d’itinérance. Dans le cadre de la diffusion cellulaire, les informations peuvent être reçues en plusieurs langues, sans décalage temporel, et peuvent également être fournies, de manière appropriée, aux personnes souffrant de déficiences auditives ou visuelles. Les informations envoyées s’affichent sur le téléphone portable avec un signal sonore.
Service de presse de la Saeima