La Saeima délègue au Conseil des ministres les modalités d’installation et d’utilisation des défibrillateurs automatisés externes

(21.04.2022.)

Jeudi 21 avril, la Saeima a adopté, en lecture finale, les amendements à la loi sur le traitement médical; elle délègue au Conseil des ministres de déterminer les établissements publics dans lesquels les défibrillateurs automatisés externes (DAE) doivent être installés. 

Un défibrillateur automatisé externe (DAE) est un dispositif médical qui aide à la réanimation de victimes d’arrêt cardiaque, le défibrillateur contribue à augmenter significativement les chances de survie.

“Les modifications de la loi visent à assurer l’accès à la défibrillation dans les établissements publics; les DAE peuvent sauver des vies humaines. L’utilisation des défibrillateurs dans les moments critiques peut normaliser le rythme cardiaque et la circulation sanguine, avant que les médecins arrivent”, a noté M. Andris Skride, président de la Commission des affaires sociales et du travail, responsable de l’avancement du projet de loi.  

Le Conseil des ministres est chargé de déterminer les modalités d’exploitation et de contrôle technique des DAE, ainsi que le contenu du programme de formation nécessaire à leur utilisation et les modalités de délivrance du certificat permettant de l’utiliser.      

Selon le préambule du projet de loi, les supermarchés, l’aéroport, les ambassades et les grandes entreprises sont déjà équipés des DAE en Lettonie. 

Le service médical d’urgence a détaillé les lignes directrices dans le cadre du programme de connaissances de base pour pouvoir utiliser un DAE. Selon le projet de loi, le service précité prévoit également d’inclure, dans le programme de formation des formateurs en premiers soins, la formation à l’utilisation des DAE en vue de pouvoir donner les premiers soins aux victimes.    

Par ailleurs, les amendements de la loi disposent que le Conseil des ministres est chargé de désigner un gestionnaire du système d’information des ressources d’établissements de santé. Ce système est nécessaire pour pouvoir échanger les données opérationnelles relatives aux ressources disponibles dans ces établissements et pour surveiller l’évolution des maladies infectieuses. De même, le Conseil des ministres est tenu de déterminer le volume des données devant être inclues, selon une procédure précise, dans ce système d’information.

Les amendements à la loi entrent en vigueur le 1er janvier 2024.  

 

Service de presse de la Saeima

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