La Saeima adopte la loi sur l’église Saint-Pierre de Riga

(24.03.2022.)

Le droit de propriété sur l’église Saint-Pierre de Riga est transféré à la Fondation établie par l’Église Saint-Pierre de Riga, a décidé Saeima jeudi 24 mars. Le projet de loi sur l’église Saint-Pierre de Riga, soutenu en lecture finale, prévoit que la présente église est transférée, à titre gratuit, à la Fondation établie par l’Église évangélique luthérienne lettonne et par la paroisse Saint-Pierre allemande en Lettonie.

“L’église Saint-Pierre est l’un des monuments culturels et historiques majeurs, c’est un édifice le plus marquant de Riga, témoignant que Riga appartient à l’espace culturel de l’Europe occidentale. Actuellement, ce monument historique est dans un état critique et exige de grands travaux de reconstruction. Nous espérons que la loi adoptée par la Saeima sera un bon départ pour la renaissance de l’église Saint-Pierre dans sa forme originale”, a fait valoir M. Arvils Ašeradens, président de la Commission de l’éducation, de la culture et des sciences de la Saeima, responsable de l’avancement du projet. 

La loi vise à assurer la sauvegarde et la protection de la valeur culturelle et historique de l’église Saint-Pierre, ainsi qu’à assurer son utilisation pour satisfaire aux besoins sociétaux. Lors de l’enregistrement du droit de propriété sur l’église par la Fondation Église Saint-Pierre, une inscription doit être faite dans le registre foncier, attestant que ce bien immeuble est un monument culturel national et qu’il fait partie des monuments urbains et archéologiques. 

La loi dispose que l’église Saint-Pierre est essentiellement un lieu de culte chrétien, utilisée pour des activités religieuses, mais qu’elle a également une valeur culturelle et historique, et qu’elle peut être utilisée, entre autres, comme un lieu de l’organisation des événements. L’église sera ouverte pour des communautés religieuses liées historiquement aux confessions chrétiennes et pour leurs activités religieuses, décidées d’un commun accord  avec la Fondation. Cette dernière assurera l’accès à l’église, en coordination avec des personnes physiques et juridiques qui utilisent l’église Saint-Pierre conformément à ses fonctions déterminées par la présente loi.           

La loi fixe l’obligation pour la Fondation d’assurer la sauvegarde, la rénovation et, en particulier, la restauration, de l’église Saint-Pierre en tant que monument historique national, ainsi que d’assurer l’accès public à l’église. Par ailleurs, d’autres obligations sont fixées pour la Fondation qui notamment est tenue d’élaborer et de coordonner avec le ministère de la Culture, sa vision sur la sauvegarde, la rénovation et l’utilisation de l’église, ainsi que de lui présenter les rapports annuels sur les progrès réalisés.

La loi prévoit également le contrôle parlementaire sur la sauvegarde, la rénovation et l’utilisation de l’église; elle dispose que le ministère de la Culture évalue, en tant qu’autorité de contrôle, le rapport annuel présenté par la Fondation, et donne son avis sur la conformité de ses activités à la Commission de l’éducation, de la culture et des sciences de la Saeima.    

Entre autres, la loi réglemente l’utilisation du territoire limitrophe de l’église Saint-Pierre, et détermine que son utilisation principale est celle d’assurer la perception visuelle de l’église et son fonctionnement de l’édifice sacré. Les restrictions de l’utilisation du territoire limitrophe sont également fixées par la loi, sont notamment interdites de nouvelles constructions sur ce territoire.       

La Fondation sera tenue d’assurer le financement de la sauvegarde, de la rénovation et de l’entretien de l’église Saint-Pierre; par conséquent, les revenus résultant des activités économiques effectuées dans le cadre de l’usage de ce bien, ne pourront être utilisées que pour des travaux de rénovation, du maintien et la mise à la disposition du public.   

“Actuellement, notre devoir commun est de coopérer avec la Fondation et de l’aider à redonner à ce monument historique sa splendeur initiale, attestant ainsi l’appartenance de la Lettonie à l’espace culturel occidental”, a fait valoir M. Ašeradens.

 

Service de presse de la Saeima

Piektdien, 29.martā