“Les Ukrainiens sacrifient leurs vies pour leur liberté et pour notre liberté aussi. Ils luttent pour leur droit à la souveraineté et à l’autodétermination que nous considérons comme étant une liberté fondamentale. Nous soutenons l’Ukraine, car elle nous soutient”, a fait valoir Mme Inese Voika, secrétaire adjointe de la Saeima, en se référant à la communication sur la nécessité d’améliorer la défense anti-aérienne de l’Ukraine, adoptée, lundi 21 mars, à Vilnius, capitale de la Lituanie, lors de la Conférence visant à encourager le soutien de l’opposition biélorusse par les leaders de l’Union européenne et de l’OTAN.
La communication indique que les horreurs de la catastrophe humaine, à savoir, le massacre des personnes innocentes, la destruction des vies humaines et des familles, exige une action décisive de la part du monde libre.
Les forces armées ukrainiennes doivent pouvoir défendre la population ukrainienne contre l’agression militaire. Cela implique également la défense de l’espace aérien et la suspension de la circulation militaire. Cela peut se faire par le bais de livraison supplémentaire des armes des systèmes de défense anti-aérienne, énonce la communication.
En se référant à la communication, Mme Voika souligne que le peuple ukrainien mérite d’avoir accès à l’aide humanitaire nécessaire à la protection de la population, et au sauvetage des blessés dans cette attaque bruitale.
La communication attire une attention particulière sur les sites nucléaires en Ukraine, en soulignant que des stations électriques et des aires de stockage de déchets mettent en danger tous les pays voisins. Selon la communication, il importe que la Russie reconnaisse, en tant que partie belligérante, son obligation à respecter les conventions de Genève, notamment celles qui limitent les attaques contre les barrages et les centrales nucléaires, dans les cas où les inondations ou la radioactivité peuvent causer de graves dommages à la population civile.
“De tels agissements de la Russie constituent une guerre d’agression. C’est une atteinte à la paix en Europe, une menace causant des crimes de guerre. Nous devons soutenir la défense militaire et civile de l’Ukraine, assurer l’aide humanitaire et protéger les sites qui nous menacent tous”, a indiqué Mme Voika, quant à la communication adoptée à Vilnius.
“Aujourd’hui, l’appui de la Biélorussie démocratique est étroitement lié au soutien que le monde entier apporte à l’Ukraine dans sa lutte contre l’invasion russe”, a noté Mme Voika en précisant que la conférence Kalinowski, nommé d’après Vincent Kalinoŭski, combattant biélorusse pour la liberté, était également centrée sur le renforcement, au niveau parlementaire, du soutien au travail de l’opposition biélorusse.
Service de presse de la Saeima