La Saeima condamne fermement l’organisation par la Russie des élections présidentielles dans les territoires occupés et annexés de l’Ukraine

(14.03.2024.)

Étant donné que les élections présidentielles russes se tiennent cette fin de la semaine, la Saeima a adopté, jeudi 14 mars, une déclaration condamnant catégoriquement leur organisation dans les territoires ukrainiens toujours occupés et illégalement annexés. De tels agissements russes à l’intérieur des frontières internationalement reconnues de l’Ukraine sont illégales et les résultats des élections en question ne seront pas reconnus, affirment les parlementaires.

Dans sa déclaration, la Saeima condamne fermement les agissements impérialistes de la Russie et son agression actuelle menée contre l’Ukraine et demande au gouvernement russe de cesser toute forme de torture à l’encontre des prisonniers politiques, de respecter l’interdiction des traitements inhumains et dégradants, d’abandonner toutes les accusations infondées et de libérer immédiatement et sans condition tous les prisonniers arrêtés pour des raisons politiques.

La Saeima rappelle, dans sa déclaration, que l’Union européenne, ses États membres et ses alliés dans le monde entier doivent continuer à apporter à l’Ukraine un soutien pluridimensionnel, dont l’assistance politique, économique, financière et militaire, ainsi qu’un soutien à la société civile et à la reconstruction du pays.

Les parlementaires sont solidaires avec l’Ukraine dans ses efforts de défendre son indépendance, sa souveraineté et son intégrité territoriale à l’intérieur de frontières internationalement reconnues.

Les députés considèrent que les élections présidentielles en Russie ne seront ni libres ni équitables, étant donné que l’opposition et les médias indépendants sont réprimés, qu’il n’y a pas de compétition politique crédible et qu’il n’y a pas de présence d’observateurs internationaux indépendants, et qu’elles sont donc dépourvues de toute légitimité démocratique.

Selon la déclaration de la Saeima, depuis l’invasion massive de l’Ukraine, la Russie a intensifié sa répression à l’encontre des dissidents politiques, des médias et des libertés civiles, étouffant impitoyablement toute opposition et criminalisant toute expression anti-guerre. Les députés soulignent que la Russie d’aujourd’hui est dirigée par un régime autoritaire et rappellent que son gouvernement est responsable de graves violations des droits de l’homme et des répressions politiques, notamment de la mort du leader de l’opposition Alexei Navalny.

 

 

Service de presse de la Saeima

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