“La Russie tente différentes approches pour affaiblir l’ordre international existant et s’efforce de proposer des alternatives qui intéresseraient les régimes autoritaires du monde entier. Cela est dangereux pour les démocraties et menace les valeurs auxquelles nous croyons tous. Nous devons défendre fermement l’ordre fondé sur des règles internationales”, a fait valoir Mme Zanda Kalniņa-Lukaševica, adjointe du Président de la Saeima, lors d’une réunion de la Commission des questions politiques et du développement démocratique auprès de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), à Séville, en Espagne.
Lors de la réunion, les parlementaires ont convenu de rédiger et de soumettre pour l’approbation, le rapport sur les conséquences politiques de l’agression de la Fédération de Russie contre l’Ukraine. Au cours de la discussion, Mme Kalniņa-Lukaševica a signalé que les conséquences globales de l’agression de la Russie entravaient également la réalisation des objectifs de développement durable de l’ONU.
“L’Ukraine et son peuple subissent des attaques directes et brutales. Dans le même temps, cette guerre brutale menée par la Russie a également un impact majeur à l’échelle mondiale, entraînant la famine, l’insécurité alimentaire, des dommages environnementaux et provoquant ainsi des conflits dans le monde entier. La Russie, État agresseur, en est responsable”, a-t-elle affirmé.
Lors de la réunion de la commission, elle a également souligné que depuis de nombreuses années, la Russie avait investi massivement pour influencer les communautés, les élections et les événements dans le monde entier par la désinformation, les mensonges et leur diffusion par des canaux financés par le Kremlin. “Nous devons être très prudents à cet égard, en particulier, à la lumière du développement de l’intelligence artificielle”, a-t-elle révélé.
Les fausses nouvelles générées par l’intelligence artificielle et l’utilisation de ses capacités pour diffuser de la désinformation, engendrent des risques et défis importants pour les droits de l’homme, la démocratie et la sécurité. Il est essentiel de trouver le bon équilibre entre l’atténuation de ces risques et les possibilités que l’offre l’intelligence artificielle, a-t-elle énoncé.
Mme Kalniņa-Lukaševica, cheffe de la délégation lettone à l’APCE, adjointe du Président de la Saeima, participe à la réunion de la Commission des questions politiques et du développement démocratique de l’APCE, qui a lieu les 11 et 12 mai à Séville, Espagne. Lors de la réunion, le projet de rapport “L’ingérence extérieure: une menace pour la démocratie” a également été discuté, attirant l’attention sur les dangers posés par les cyber-attaques, les campagnes de désinformation et l’ingérence dans le processus électoral.
Le Conseil de l’Europe réunit aujourd’hui 46 pays européens et 6 États observateurs. L’Assemblée parlementaire est l’une des institutions majeures du Conseil de l’Europe. Ces activités visent à la sauvegarde des valeurs fondamentales, au renforcement du rôle des parlements des pays membres, à la promotion et à la défense des droits de l’homme, de l’état de droit et de la gouvernance démocratique dans tous les pays européens.
Service de presse de la Saeima