La disponibilité de services d’un assistant pour les personnes handicapées sera améliorée

(24.11.2020.)

Lundi 23 novembre, la Saeima a adopté, en lecture finale, les amendements à la loi handicap, afin d’améliorer la disponibilité de services d’un assistant pour les personnes handicapées, notamment pour les enfants ayant des troubles de santé invalidants. Les amendements à la loi sont en rapport avec le budget national 2021. 

À partir du juillet 2021, le choix de services d’un assistant sera également élargi aux enfants handicapés. Les enfants âgés de 5 à 18 ans ayant besoin d’une aide pour se déplacer à l’extérieur du logement sans pour autant avoir besoin des soins spéciaux, et qui n’ont pas accès à des services d’un assistant, pourront bénéficier des services d’un accompagnateur pris en charge par l’État. Pour pouvoir bénéficier de ses services, une décision de la Commission nationale d’expertise médicale attestant les troubles de la santé et de la capacité fonctionnelle sera nécessaire. 

Les services de soins rémunérés par les collectivités territoriales seront organisés pour les enfants âgés de 5 à 18 ans qui requièrent des soins spéciaux. Pour pouvoir en bénéficier, la décision sur la nécessité de tels soins, prise par la Commission susmentionnée, sera nécessaire. 

Selon le ministère des affaires sociales, environ 600 enfants handicapés ayant des troubles moteurs vont avoir besoin des services d’un accompagnateur rémunéré par l’État; en plus, les services de soins destinés à environ 1000 enfant présentant des troubles graves de santé, seront financés par les collectivités territoriales. 

Les amendements disposent, en outre, que les personnes en invalidité 1re ou 2e catégorie pourront bénéficier des services d’un assistant suite à l’évaluation de la nécessité de ces services, faite par l’autorité sociale locale. À ce jour, une décision prise par la Commission nationale d’expertise médicale est nécessaire pour pouvoir bénéficier de ce service. 

Afin d’améliorer l’accessibilité et l’efficacité des services d’un assistant, la gestion de ces services sera simplifiée. Toute personne qui bénéficie dudit service pourra dorénavant disposer d’un nombre d’heures par mois, et pourra les utiliser comme elle l’entend. L’assistant ne sera plus tenu de présenter un rapport détaillé sur la prestation de ses services à l’autorité sociale compétente; au lieu de cela, il devra signer, une fois par mois, une attestation d’acceptation des services. 

Une augmentation du salaire du prestataire des services d’assistant est prévue à partir de l’année prochaine; un questionnaire type, destiné aux personnes majeures, visant à évaluer le besoin d’une assistance et son intensité sera mis en place à partir du 1 juillet 2021. 

Les amendements à la loi handicap entrent en vigueur le 1er janvier 2021. 

 

Service de presse de la Saeima

Piektdien, 29.martā