La Saeima adopte la décision concernant le 75e anniversaire de la fin de la Seconde guerre mondiale et la nécessité de sensibilisation en Europe et dans le monde

(07.05.2020.)

Jeudi 7 mai, la Saeima a adopté la décision concernant le 75e anniversaire de la fin de la Seconde guerre mondiale et la nécessité de sensibilisation en Europe et dans le monde. La décision souligne que l’Europe ne peut pas être unie tant que sa mémoire historique est divisée et que la crainte est exprimée quant aux tentatives de la Russie de réécrire l’histoire de la Seconde guerre mondiale.   

La Saeima considère qu’il est nécessaire de favoriser une vision globale de l’histoire de l’Europe pour empêcher la renaissance des régimes totalitaires, de sauvegarder la souveraineté de tous les pays européens, de renforcer l’unité de l’Europe et de ses habitants, ainsi que de promouvoir l’interprétation commune des crimes commis par des régimes totalitaires nazi et communiste.   

Dans sa décision, la Saeima déplore que la Fédération de Russie, en tant que successeur des droits et des obligations de l’Union soviétique, refuse obstinément de reconnaître l’agression de l’Union soviétique contre les États baltes, justifie leurs occupation et annexion illégale. En outre, la Saeima se montre très préoccupé par les tentatives de la Russie de réécrire, dans son intérêt, l’histoire de la Seconde guerre mondiale, en refusant l’évaluation critique du rôle de l’Union soviétique et en déployant une campagne de désinformation agressive qui rend difficile la vision unie par la communauté internationale de l’évolution et des résultats de la Seconde guerre mondiale.      

Parallèlement, les députés appellent à respecter l’expérience de la guerre de chaque résident européen et de chaque famille, condamnant de manière cohérente et équilibrée les régimes nazi et communiste, ainsi que la totalité de crimes commis par ces régimes. Ne gardant en mémoire que les injustices du totalitarisme et commémorant les victimes de la Seconde guerre mondiale. 

M. Rihards Kols, président de la Commission des affaires étrangères de la Saeima, a signalé: “Le devoir de mémoire est nécessaire pour pouvoir évaluer son passé de manière pleinement adéquate, mais l’oubli intentionnel ne l’empêche pas. Cela concerne non seulement nous-mêmes, ici en Lettonie, mais l’Europe entière où des différentes cultures de mémoire, mémoires historiques différentes toujours subsistent. Il est grand temps que nous parlons ouvertement et de façon convaincante du passé. Parce que ce n’est qu’avec la vision unie, une véritable compréhension, celle non formelle, qu’il sera possible de façonner une Europe réellement consolidée, les relations vraiment ouvertes et durables entre les peuples.”         

Il a précisé: “Il est nécessaire de redire, reconfirmer et rappeler ce qui est connu; que les crimes contre l’humanité ne sont pas oubliés, ne restent pas impunis, et les tentatives de les nier ou les tentatives d’arriver à leur oubli les fortifient davantage dans la conscience et la conciliation n’est pas possible.”      

 

 

Service de presse de la Saeima

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