La Saeima a adopté le jeudi 30 octobre en lecture finale, selon la procédure d’urgence, le projet de loi sur le retrait de la Lettonie de la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (Convention d’Istanbul).
La Commission des affaires étrangères, responsable de l’examen du projet de loi au sein de la Saeima, a étudié ce texte lors de cinq séances. Des représentants de plusieurs ministères y ont participé – ceux du Bien-être, de la Justice, de l’Éducation et des Sciences, des Affaires étrangères, de l’Intérieur, ainsi que de la Culture et de la Santé. La Défenseure des droits Karina Palkova a également présenté son point de vue sur la situation. Des représentants de la société civile ont aussi pris part aux réunions.
Auparavant, le 16 octobre, la Saeima avait adopté une déclaration visant à prévenir et à éliminer la violence à l’égard des femmes et au sein de la famille. Par cette déclaration, la Saeima charge le Cabinet des ministres d’élaborer une loi globale sur la prévention et l’élimination de la violence à l’égard des femmes, des enfants et de la violence domestique, ainsi que de la violence en général. La déclaration souligne également l’obligation de promouvoir la coopération internationale et d’assurer le soutien et l’aide aux organisations et institutions chargées de l’application de la loi, afin de mettre en œuvre et de réaliser une approche unifiée pour l’éradication de la violence grâce à une coopération efficace.
La Convention d’Istanbul était en vigueur en Lettonie depuis le 1er mai de l’année dernière. Elle prévoit que les États parties doivent mettre en place un large mécanisme juridique et pratique pour protéger les femmes et d’autres victimes de violence, ainsi que garantir une aide et un soutien compréhensives.
Service de presse de la Saeima





