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“L’Union européenne et ses États membres sont confrontés aux menaces hybrides de plus en plus graves, notamment, à la désinformation et les cyberattaques ainsi qu’aux menaces à la sécurité d’approvisionnement énergétique. Ces menaces font partie d’une stratégie de plus large mise en œuvre par la Russie, en essayant d’affaiblir nos démocraties et influencer nos décisions”, a affirmé Mme Zanda Kalniņa-Lukaševica, adjointe du Président de la Saeima, lors de l’entretien avec M. Florin-Alexandru Alexe, vice-président de la Chambre des députés du Parlement de Roumanie, à Bucarest, lundi 28 novembre.

Lors de l’entretien, une attention particulière a été consacrée à la sécurité d’approvisionnement énergétique et à la lutte contre la désinformation ainsi qu’à la propagation de la propagande et à la nécessité de limiter les discours haineux. Compte tenu de la situation actuelle en Europe, la coopération entre les pays ayant les mêmes valeurs, devient essentielle, en vue de prévenir les menaces hybrides, améliorer la résilience de nos pays et réduire la dépendance vis-à-vis des régimes autoritaires, notamment dans le domaine énergétique. 

L’adjointe du Président de la Saeima a signalé que la Russie était prête à utiliser un large éventail d’instruments hybrides pour atteindre ses objectifs. C’est pourquoi, il est essentiel de renforcer notre coopération dans les cadres de l’Union européenne, de l’OTAN et d’autres formats, en ce qui concerne la prévention des menaces hybrides et le renforcement de notre résilience.

Mme Kalniņa-Lukaševica et son homologue ont convenu que les échanges mutuelles jouent également un rôle important quant à la limitation de la propagande et à la promotion de l’éducation aux médias. 

“La Roumanie et la Lettonie sont les partenaires étroits dans le domaine de la sécurité, tant dans le cadre de la coopération mutuelle que dans le cadre de l’OTAN. Nous saluons la décision de la Roumanie de rejoindre la mission des patrouilles aériennes de l’OTAN dans les pays baltes”, a-t-elle indiqué.  

Lors de la rencontre, l’adjointe du Président a noté qu’il était essentiel de continuer à aider l’Ukraine. Il est de notre devoir de défendre l’ordre international basé sur les lois et d’utiliser tout mécanisme possible pour que les crimes commis par la Russie soient investigués et qu’elle soit traduite en justice, a-t-elle signalé.

Jusqu’au 29 novembre, l’adjointe du Président de la Saeima est en visite en Roumanie, à Bucarest où se tient une réunion des leadeurs de Munich. Des questions de la sécurité, liées à la guerre en Ukraine, menée par la Russie, ainsi qu’au développement de l’Europe de l’Est et du Sud-Est, y compris à l’avenir des Balkans de l’Ouest et de la région de la mer Noire, seront considérées à Bucarest.

Service de presse de la Saeima